Accueil

FLASH INFO
GRANDE ENQUÊTE INÉDITE !

Notre association a distribué dans vos boîtes aux lettres la plus grande enquête de son histoire sur le défrichage au « bois des hiboux », sur le méthanisateur de Fontenay-le-Vicomte et sur les projets d’épandage à proximité de nos habitations !

Retrouvez notre dernier tract avec toutes les informations ci-dessous.

Restons mobilisés !


  • vendredi 11 juin 2021

    Bois des Hiboux, méthaniseur

    Ce que la mairie vous cache :
    nos révélations !

    Chers Vertoises, chers Vertois,

    L’affaire du « bois des hiboux » (parcelle Galon) est un gâchis environnemental et démocratique. Après une mobilisation citoyenne sans précédent, la mairie a été contrainte l’an dernier à conduire une étude environnementale sur le bois.

    En décembre, on nous annonce que le projet d’aménagement est annulé en raison des résultats de l’étude qui ne font que confirmer ce que notre association répète depuis 2016. Cette étude (qui, nous explique-t-on, fait 110 pages) localise précisément les espèces protégées. Pourtant, au mois de février, des travaux de défrichage du bois ont commencé en pleine période d’hibernation détruisant des habitats d’espèces vulnérables.

    Entourés d’une équipe de juristes, nous avons enquêté sur cette affaire et nous vous révélons ce qu’on a caché aux habitants de notre commune. La majeure partie des informations de ce tract a fait l’objet de constats d’huissier. Le manque de transparence et la passivité de la plupart des acteurs de cette affaire sont un véritable scandale.

    CHRONOLOGIE DU DÉSASTRE

    8 janvier 2021 : la mairie fait à l’Établissement public foncier (EPFIF, propriétaire du bois) une demande d’entretien « afin que la végétation qui repose sur le mur du propriétaire de la parcelle 2049 soit retirée ».

    La parcelle 2049 n’est même pas située le long du bois et l’étude interdit le défrichage de mi-novembre à fin août !

    Jeudi 4 février : le défrichage commence. Il est massif.

    Vendredi 5 février : les travaux continuent.

    En matinée, Mme Budelot se rend dans le bois alors que les habitats d’espèces protégées sont en train d’être détruits. Elle est physiquement présente sur la parcelle et n’arrête pas immédiatement les travaux alors qu’elle connaît le contenu de l’étude et sait donc qu’il y a des espèces protégées et où se trouve leur habitat.

    Les ouvriers ont avec eux un plan d’abattage de nombreux arbres.

    Ce plan d’abattage, nous avons pu y avoir accès. Nous le rendons public ci-dessous pour la première fois. Les points rouges sont les arbres qui devaient être abattus. Ce plan, qui ne tient pas compte des espèces protégées trouvées dans l’étude, est une preuve incontestable de ce qui allait arriver si nous n’avions pas tous collectivement réagi.

    Source : « Carte des coupes et travaux », Silvavenir.

    Ce même 5 février à 13h01, la mairie poste sur Facebook des photos de lieux d’hibernation détruits. Il est écrit sur un ton apaisé que « l’entreprise a donc débroussaillé la cour intérieure » là où a pourtant été relevée la présence de hérissons. Pas d’inquiétude, tout est normal…

    La destruction d’habitats d’espèces protégées est interdite en vertu de l’article L.411-1 du code de l’environnement. Le maire étant officier de police judiciaire, il doit dans ce cas, comme l’y oblige l’article 19 du code de procédure pénale, « informer sans délai le procureur de la République ». Est-ce que cela a été fait ?

    On aurait pensé que Mme le Maire, constatant le désastre écologique, aurait fait arrêter immédiatement les travaux… Mais non !

    Lundi 8 et mardi 9 février : Les travaux se poursuivent. Des arbres sont marqués pour abattage et d’autres ont été abattus. La première phase des travaux se termine le 10 février, conformément au planning prévu par les ouvriers. Presque toute la végétation au sol et certains arbres sont détruits, cela fait 5 jours que Mme le Maire est passée.

    24 février : dans la panique précédant la manifestation du 27 février, Mme le Maire distribue une lettre indiquant que « la municipalité adaptera son projet aux observations de l’étude ».

    26 février : pour désamorcer la grogne des Vertois sur les réseaux sociaux, des élus jouent avec les mots expliquant qu’« il n’y a pas de projet validé ». Le surlendemain, 28 février, apparaît pour la première fois la thèse (très osée !) que la mairie est « intervenue pour stopper les interventions ». Certains élus ont depuis supprimé leurs commentaires. Pas de chance, nous avons les captures d’écran !

    1er mars : la mairie publie une lettre de l’EPFIF qui semble assumer le ratage complet du défrichage. Étrange : cette lettre est rédigée très longtemps après les faits mais elle est datée du lendemain de la réception d’une lettre de l’opposition… Fallait-il sauver quelqu’un ? Et le plus fort, c’est que le post Facebook explique que « la mairie avait demandé l’arrêt immédiat des travaux », ce qui est faux, on l’a vu.

    17 mars : cerise sur le gâteau, Renouveau Vertois précise que l’EPFIF « s’est montré particulièrement négligent ». Près d’un mois et demi après, c’est la première fois qu’on parle de négligence et encore, en rejetant la faute ailleurs !

    En attendant, la mairie refuse de publier l’étude originale qui fait plus du double de pages de la version publiée et joue sur les mots en refusant de dire aux Vertois quelles sont ses intentions. Combien de temps ce petit jeu va-t-il encore durer ?

    UN MÉTHANISEUR AGRICOLE DE TAILLE INDUSTRIELLE !

    Dans la série « on ne nous dit rien, on nous cache tout », l’affaire du méthaniseur de Fontenay-le-Vicomte fait très fort. Cette installation présentée comme un projet « vert » devrait voir le jour à 2,5 km du centre-ville de Vert-le-Petit. Avec 87 tonnes de déchets traités par jour, on est loin de la petite installation agricole ! La société Véolia participe d’ailleurs au projet via l’une de ses filiales (SEDE). Quand on sait quels types de déchets elle « recycle » dans ses méthaniseurs, on a des sueurs froides !

    Certes, on pourrait se dire qu’à 2,5 km, le risque est faible (même si les odeurs voyagent bien !). Mais, surprise : notre commune est concernée par l’épandage du « digestat » (un sous-produit de la fermentation) ! Les Vertois ont-ils été informés ? Non : tout se passe dans leur dos.

    Ce sont les habitants proches du Bouchet, du lotissement de la Cheminée blanche et les joueurs de foot qui vont être ravis des bonnes odeurs ! Ça va être sympa l’été sur la terrasse !

    Quant à la pollution des sols, des nappes phréatiques et des étangs, ce n’est pas grave : il y a même une zone d’épandage en limite de zone Natura 2000 ! Bravo !

    Crédits : Fond de carte fourni par le projet Mapnik sous licence LGPL.

     

  • lundi 18 janvier 2021

    Étude de circulation :
    le gaspillage d’argent public continue !

    La maîtrise des finances publiques est une grande vertu. Ces derniers temps, on entend ici et là que la commune de Vert-le-Petit n’aurait pas d’argent à dépenser pour telle modeste dépense ou pour tel petit projet… Les finances des collectivités sont en effet sous pression et il faut veiller à dépenser avec parcimonie. Si cela est fait avec discernement, cette préoccupation est tout à l’honneur de nos élus.

    Pourtant, ces dernières années, on croyait avoir tout vu en matière de dépenses insensées dans notre commune, notamment en matière d’urbanisme :

    • un plan local d’urbanisme (PLU) bancal chèrement payé, élaboré sans réelle concertation et contraire aux aspirations des Vertoises et des Vertois ;
    • un PLU dont la défense en justice aura coûté à la commune en première instance la somme astronomique de 15000 euros ;
    • trois modifications simplifiées de ce même PLU également chèrement payées alors que leur contenu aurait pu être intégré sans frais dès le départ ;
    • la « participation » de la commune à hauteur de 91375,08 euros pour prolonger la voirie de la rue du Général de Gaulle pour l’accès aux Allées vertoises. L’aménageur ne pouvait-il pas payer l’accès à son propre terrain ? Visiblement, il a aussi du mal pour allumer l’éclairage public. Quel mépris pour les nouveaux arrivants !

    Pendant que la majorité municipale s’acharne à concevoir des projets pharaoniques mal ficelés alors que nos infrastructures sont saturées, la circulation n’a jamais semblé être une de ses priorités. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tiré le signal d’alarme depuis des années.

    En novembre-décembre 2016, on avait déjà assisté à une « étude de circulation » hilarante réalisée en catastrophe juste avant l’adoption du PLU : elle comportait deux points de comptage mal placés dont on aurait bien été incapable de tirer une quelconque conclusion. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé : RIEN.

    ET POURTANT, LES VERTOIS ONT PAYÉ.

    Puis, à l’approche de la période électorale, nous avons eu droit au grand théâtre des feux de circulation provisoires dont au moins l’une des deux expérimentations aurait pu être épargnée au budget de la commune. Mais pour cela, encore aurait-il fallu écouter correctement les riverains AVANT de vouloir faire de l’affichage à grands frais. Le pire, c’est qu’une quasi unanimité s’est dégagée lors de la réunion des riverains qui avaient une idée assez claire de la situation. Dès le départ, on aurait donc pu avoir tous les éléments pour placer les feux au bon endroit et bien mieux calibrer la première expérimentation.

    ET ENCORE, LES VERTOIS ONT PAYÉ.

    Vous pensiez qu’on avait touché le fond et qu’on avait assez dilapidé l’argent communal ? Eh bien non : même si on a déjà trouvé du pétrole à Vert-le-Petit, on creuse encore !

    En ce début d’année 2021, la commune a décidé de repousser les limites : elle a lancé une étude de circulation en pleine crise sanitaire ! On croit rêver.

    Sur Facebook, on nous explique, comme si c’était tout naturel en cette période, que des comptages étaient prévus à partir du 6 janvier. Et, aux Vertoises et aux Vertois qui ont signalé que cette idée était tout sauf pertinente en cette période de télétravail, la mairie explique que ce n’est pas grave, que de toute façon on dispose déjà de données antérieures et que cela permet « au bureau d’études de travailler, dès à présent, pour proposer les aménagements futurs ». On reste sans voix.

    ET TOUJOURS, LES VERTOIS PAYENT.

    Mais cette fois, c’est aussi notre qualité de vie qui pourrait le payer car, comme l’explique la mairie, ce comptage va permettre au bureau d’étude de travailler sur l’étude ! Après des années d’immobilisme sur ces questions, notre village mérite mieux qu’une étude réalisée dans ces conditions.

    ET, PENDANT CE TEMPS, L’ARGENT MANQUE AILLEURS…

    P.-S. : Et au fait, ça en est où le doublement de la D31 pour améliorer le contournement de Vert-le-Petit ? Celui qu’on attend depuis 40 ans et qu’on nous avait ressorti des cartons à grand renfort de publicité pour mieux faire avaler la pilule amère du PLU ? Ce n’était pas pour 2020 ? Encore un retard lié au Covid certainement…

    Le post de la mairie sur le lancement de l’étude de circulation :
    Lien Facebook

  • lundi 28 décembre 2020

    VICTOIRE DES HIBOUX !!!

    Le projet d’aménagement est annulé !

    Le combat collectif des Vertois contre le bétonnage vient de remporter une éclatante victoire ! La mairie a annoncé le 9 décembre le retrait du projet d’aménagement du « bois des hiboux » situé face au gymnase.

    Chers Vertoises, chers Vertois,

    C’est avec une grande émotion que nous vous annonçons notre victoire collective contre le projet d’aménagement du « bois des hiboux » situé face au gymnase. Le combat que nous avons tous mené conjointement – association, riverains, simples citoyens anonymes – a finalement payé : la mairie a annoncé l’abandon du projet lors du conseil municipal du 9 décembre. Nous tenons à remercier chaleureusement tous ceux d’entre vous qui ont contribué à ce résultat avec une pensée particulière pour les personnes qui ont joué un rôle crucial dans ce dénouement. Un grand merci à tous.

    Depuis 2016, notre association et certains de ses membres ont fait l’objet d’une campagne violente de déstabilisation : ils ont été traînés dans la boue, vilipendés, traités de menteurs et attaqués de toutes les façons possibles. On a jeté l’opprobre sur leur honnêteté et sur la nature de leurs motivations.

    Nous avons toujours gardé le silence sur ces agissements car, finalement, peu importe : nous assumons nos combats. Nous luttons contre le bétonnage qui est un désastre pour notre qualité de vie et notre environnement. Nous ne sommes pas « contre les constructions » : nous voulons une évolution douce et raisonnable de notre territoire. N’en déplaise à nos détracteurs, ce combat, nous le livrons pour l’intérêt général.

    Aujourd’hui, la vérité éclate enfin. L’étude environnementale du « bois des hiboux », à laquelle la mairie à dû se résoudre face à votre mobilisation, a tranché : il y a bien des espèces protégées dans le bois. Notre combat était juste depuis le début et sa pertinence ne peut plus être remise en cause. La calomnie est enfin renvoyée dans la fange d’où elle n’aurait jamais dû émerger.

    Que va-t-il se passer à présent ?

    Pour le plan local d’urbanisme, notre appel en justice est toujours en cours sur le mode « le pot de terre contre le pot de fer ». Son issue est incertaine et, si nous perdons, la mairie aura alors tout loisir de publier dans le bulletin municipal un article semblable à celui qu’elle a publié après le jugement de première instance. Quoi qu’il advienne, les faits nous auront au moins donné raison sur le bois : notre combat n’aura donc pas été vain.

    Pour le bois lui-même, c’est l’inconnue. Malgré cette embarrassante défaite, les bétonneurs persistent : un projet plus modeste est en cours d’étude pour tenter de construire sur chaque centimètre carré qui resterait constructible. Rappelons que tout ceci aurait pu être évité en établissant un plan local d’urbanisme conforme à l’intérêt de notre village, un point essentiel que semble oublier la commune dans son tract sur l’urbanisme et qui rend caducs tous les arguments qu’elle y développe.

    Nous proposons à la mairie de sortir par le haut de cette affaire pour le bien de l’environnement, des riverains et de tous les Vertois. Vous trouverez ci-dessous notre projet pour le « bois des hiboux ». Il s’agit d’une ébauche qui pourra être discutée et amendée afin de le rendre réalisable (nous n’avons pas les mêmes moyens d’études que la commune et la CCVE).

    Grâce à vous et à votre soutien croissant, nous allons poursuivre nos actions pour l’intérêt général, pour notre qualité de vie et tout simplement pour notre village.

    NOS PROPOSITIONS POUR LE « BOIS DES HIBOUX »

    • la restauration de la zone protégée et son extension à toute la zone boisée ;
    • le rachat des terrains par la commune (leur propriétaire est un établissement public) : après la revente de certains lots constructibles, le coût final pour la commune sera faible voire inexistant ;
    • la reconfiguration de l’est de la zone avec la création de lots constructibles que la commune pourra revendre afin de récupérer une part importante de la somme consacrée à l’acquisition du bois ;
    • l’ouverture du bois au public, la remise en état des bancs existants et de la sente piétonne (et son extension jusqu’à la rue Amand Louis) ;
    • la préservation de l’arbre remarquable centenaire situé devant le garage de l’ancienne maison (parcelle 477).
    La protection a été retirée lors du vote du plan local d’urbanisme (PLU) en 2017. Nous proposons de protéger tout le bois. Source : POS, PLU, vue satellite Géoportail.

    Les plans suivants tiennent compte des points précédents et répondent aux exigences de l’article UB3 du PLU (version du 6 juin 2019). Une boucle de retournement est aussi possible. Plusieurs constructions sont réalisables au regard des articles UB6, UB7 et UB12.

    Aménagement
    avec arbres préservés et aire de jeux

    Aménagement
    avec zone constructible étendue

     

  • samedi 17 octobre 2020

    HALTE AU DÉSASTRE !!!

    Aidez-nous à sauver notre village !

    Comme l’an dernier, la mairie a poursuivi discrètement pendant l’été ses projets de destruction de notre environnement en validant le permis de construire du promoteur du bois situé face au gymnase, surnommé par les riverains « bois des hiboux ». Ce projet n’est rien à côté de ce qui va sortir de terre ! Mobilisons-nous !

    Chers Vertoises, chers Vertois,

    Le désastre annoncé arrive ! Le 24 août dernier, la mairie a validé le permis de construire du futur lotissement du bois situé face au gymnase. À la place des magnifiques arbres, des oiseaux, des hérissons et des chauves-souris, ce sont des immeubles massifs et un bétonnage cruel qui vont voir le jour. Après des années de lutte des riverains qui ont tiré la sonnette d’alarme sur la destruction d’une faune et d’une flore exceptionnelles, la mairie tente, après avoir validé 100 % de la procédure, de s’approprier l’initiative d’une étude environnementale qu’elle aurait dû mener au plus tard courant 2016. Pendant ce temps, la détresse des riverains n’a eu que pour seule réponse celle du rouleau-compresseur. Cette histoire aura vraiment été menée jusqu’au bout de façon catastrophique. Rappelons que ces constructions ne figuraient pas dans le plan local d’urbanisme et n’ont donc jamais fait l’objet de débat auprès de la population.

    Des hiboux ravis de leur futur toit-terrasse végétalisé

    Alors que nos voisins annulent massivement des constructions absurdes du même type (572 logements annulés à Itteville !), notre mairie persiste à bétonner. Le bois, pourtant protégé pendant des décennies jusqu’à son déclassement en 2017, va laisser la place à un immeuble de 16 m x 14 m et à une barre massive de 34 m de long par 12 m de large, ainsi qu’à 5 maisons individuelles. Les toits des immeubles, limités à 9 m, seront plats comme la mairie le permet depuis 2019… Une partie sera végétalisée. Les hiboux sont ravis…

    Plan des deux bâtiments collectifs après la destruction du bois. Source : dossier officiel de demande de permis de construire, extrait du plan PC2 02a.
    Les deux immeubles (10 logements sociaux + 18 en accession). Source : extraits des plans PC5 03.03 et PC5 04.04.

    C’est la saison des champignons !

    Alors que les panneaux « à vendre » se multiplient et que des Vertois consternés par la politique municipale d’urbanisme font leurs bagages, les projets de bétonnage poussent comme des champignons (c’est la saison !). Voici le désastre qu’on nous prépare sans avoir mené au préalable d’étude de circulation. Alors que d’autres communes retrouvent le chemin de la raison, on n’aurait pas le choix, nous dit-on ! Une petite pensée pour les Vertois qui vont passer de longues heures à patienter encore plus, matin et soir, dans les rues du Bouchet, du Général Leclerc et de la Liberté !

    À « La Jalais », silence, ça pousse !

    Les terrains du chemin de la Jalais sont humides et fertiles… Là aussi, les projets poussent… Le permis d’aménager est en cours d’étude, il a été déposé en mairie le 27 mai 2020.

    14 logements prévus avec voirie et parking. La sortie des voitures se fera en centre-ville par la rue Olympe de Gouges. Source : images projetées par la mairie le 14 mars 2019.

    Un immeuble de 20 logements à la sortie du village

    Les engins de chantier sont à l’œuvre au 13, rue du Bouchet. Là aussi, ça bétonne ! Un immeuble de 20 logements ainsi qu’un parking de 40 places sont en construction.

    Face à la pharmacie, un gigantesque aménagement sur 10900 m2 : où est le plan de circulation ?

    Avec ou sans feux tricolores, les conditions de circulation rue du Bouchet vont gravement empirer. Après l’aménagement du n° 13, c’est maintenant au n° 1 qu’un énorme projet se prépare, alors même que toutes nos infrastructures sont sur-saturées. Quel accueil détestable pour les futurs habitants qui devraient pouvoir profiter de conditions de vie décentes.

    Nous avons besoin de vous !

    Ces aménagements ne sont qu’un début. D’autres projets se profilent au Bouchet et ailleurs. Malgré les difficultés (participation interdite au forum des associations, retrait de la liste des associations vertoises), notre association continue à défendre sans relâche notre qualité de vie ! Grâce à notre action, les bétonneurs sont sous pression, mais cela ne peut pas se faire sans votre aide : étudier les dossiers et mener des actions en justice est long et coûteux. Soutenez-nous et faites un don à l’association ! Le montant est libre !

    Téléchargez le formulaire : télécharger

    En savoir plus sur le « bois des hiboux »

    Regardez notre vidéo du printemps 2020 sur le « bois des hiboux » ! Vous y retrouverez toutes les caractéristiques de ce bois et les projets d’aménagement qui vont mener à sa destruction.

     

  • vendredi 20 décembre 2019

    Pour une démocratie locale
    au service de notre qualité de vie

    A l’approche des élections municipales, les Vertois doivent reprendre le contrôle de l’action publique dans notre village. Notre qualité de vie et celle des générations futures en dépend !

    Chères Vertoises, Chers Vertois,

    Début novembre, vous avez été nombreux à assister à notre réunion publique qui a été un vrai succès, merci à tous pour vos retours enthousiastes ! Le bilan que nous avons dressé ensemble à cette occasion nous conduit à vous présenter aujourd’hui la charte élaborée à destination des futurs candidats aux élections municipales.

    Cette charte « Qualité de Vie et Urbanisme 2020 » propose en cinq points un cadre qui garantit le respect des Vertois et de leur qualité de vie dans la conduite de la politique municipale au cours du prochain mandat (2020-2026). Nous appelons tous les futurs candidats à se l’approprier et à l’intégrer à leur programme !


    Charte « Qualité de Vie et Urbanisme 2020 »

    Un label pour les candidats aux élections municipales

    1. Une action politique au service de tous les Vertois, sans récupération partisane
    • S’inscrire dans une démarche non-partisane, sans lien avec un parti ou courant politique national : l’intérêt des Vertois doit passer avant toute ambition personnelle des candidats
    • Communiquer sur les grands projets de la commune : les Vertois doivent être systématiquement informés en amont des projets qui vont être débattus
    • Consulter les Vertois sur les principaux projets du mandat : la population doit pouvoir se prononcer officiellement sur les projets qui ont un impact majeur sur l’ensemble du village
    • Rétablir une relation apaisée avec le personnel communal : le climat actuel n’est plus tenable, les employés municipaux doivent pouvoir travailler en toute sérénité
    1. Une action en faveur de la qualité de vie au quotidien
    • Renforcer l’attractivité du centre-ville et la vie sociale : redonner de la vie dans le centre permettra de développer les commerces et les liens entre les Vertois
    • Réexaminer les problématiques de poste et de distributeur de billets : nos anciens et les plus vulnérables sont en grande détresse depuis la fermeture de la poste
    • Préserver notre patrimoine immobilier : la vente programmée du bâtiment de la poste est une lourde perte pour notre commune
    • Améliorer la propreté du village et l’entretien des infrastructures
    1. Une voirie cohérente
    • Mener une vraie étude de circulation prenant en compte toutes les alternatives de mobilité : les résultats devront être conciliés avec la politique d’urbanisme
    • Régler définitivement les incohérences de voirie (signalisation, aménagements, etc.) qui exaspèrent les Vertois depuis des années
    1. Une politique d’urbanisme respectueuse des citoyens et de l’environnement
    • Procéder à une refonte complète du plan local d’urbanisme (PLU) : les Vertois devront être consultés (au plan global mais aussi sur les règlements de zones)
    • Mener un audit sur les conditions d’élaboration du PLU actuel pour faire la lumière sur ses incohérences
    • Remettre à plat tous les arrêtés municipaux en matière d’urbanisme : les règles doivent être cohérentes
    • Respecter la nature : les enjeux environnementaux doivent être pris en compte et les espaces naturels menacés par le PLU devront retrouver le statut protégé dont ils ont toujours bénéficié
    • Promettre de ne pas appliquer la taxe sur le foncier non bâti (54 %) : les incitations à un bétonnage supplémentaire doivent être écartées
    • Limiter le bétonnage et la croissance démographique : nos infrastructures ont déjà dépassé leurs capacités maximales
    • Refuser le PLU intercommunal, lutter contre les interférences extérieures et faire le maximum pour empêcher des obligations intercommunales déraisonnables
    • Coopérer activement avec les communes rurales membres de la CCVE : face au rouleau compresseur des communes urbaines, la voix des petites communes doit s’imposer
    1. Règlement à l’amiable officiel avec l’association
    • Reconnaître sans réserve le bien-fondé des procédures lancées par l’association contre le PLU et trouver un règlement amiable

    Une démarche inédite

    Pour la première fois, une association vertoise publie une charte à destination des futurs candidats aux élections. Forts du soutien que vous nous avez témoigné par centaines lors de notre pétition contre le plan local d’urbanisme, nous avons initié cette démarche pour aller jusqu’au bout de notre investissement des dernières années en faveur de la qualité de vie des Vertois.

    Vous pouvez changer les choses

    Les élections du mois de mars sont de loin les plus importantes depuis des décennies : c’est notre dernière occasion de défendre le village auquel nous sommes attachés.

    La pression immobilière à Vert-le-Petit et en dehors n’a jamais été aussi forte alors que nos infrastructures sont saturées. Au cours du prochain mandat, la ville de Mennecy (la plus peuplée de notre communauté de communes) va dépasser les 15 000 habitants, ce qui fera peser sur toutes les communes de la CCVE des contraintes supplémentaires d’urbanisation. Nous devons sortir de cette spirale infernale. Plus que jamais, nos élus devront être à la hauteur et proposer mieux que la politique du passage en force au détriment des aspirations des Vertois.

    Aux jeunes générations, nous disons : inscrivez-vous massivement sur les listes électorales et votez pour protéger notre environnement exceptionnel ! Quant aux anciens qui ont tellement donné pour nous transmettre le village que nous aimons tant, nous voulons croire qu’ils manifesteront leur forte désapprobation face aux tentatives de transformer Vert-le-Petit en annexe bétonnée de zones urbaines qui ne cessent de se rapprocher !

    Les 15 et 22 mars 2020,
    votez pour notre village !